Nos premiers pas en Namibie

24 janvier 2021

Nous atterrissons à Windhoek, capitale de la Namibie, tôt ce dimanche. Les formalités pour passer la douane puis les tests PCR sont un peu longues, mais au bout d’une heure nous sortons de l’aéroport sans encombres. Le taxi réservé par le biais de notre logement nous attend. Le gars est très sympa et nous donne quelques conseils sur le pays pendant les 45 minutes de route jusqu’à notre hébergement, le Capbon. Nous apercevons déjà des macaques et des oryx et les paysages promettent de belles choses. Les enfants semblent déjà conquis et nous aussi. 🙂

Nous avons loué un petit appartement dans une guesthouse pendant deux jours le temps d’organiser notre location de véhicule, notre circuit et toute la logistique qui va avec. Nous sommes un peu en dehors du centre-ville, mais nous avons tout ce qu’il faut à proximité : une piscine pour se rafraichir, une supérette pour faire quelques courses, un resto qui fait des supers pizzas, et le petit-déjeuner de la guesthouse typiquement allemand.

Mardi matin, Jothea, de l’agence Drive Namibia, vient nous chercher à notre hotel pour nous amener à son bureau afin de récupérer le véhicule de location. Pour l’occasion, nous avons penché pour une 4×4 avec tentes de toit. Nous n’avons pas choisi le camping-car de peur d’avoir quelques soucis sur les pistes. Nous passons 3 heures avec elle pour passer en revue tout le fonctionnement du véhicule et du matériel de camping. Elle passe également du temps à revoir notre circuit ensemble et nous donner des conseils sur les routes à faire ou à éviter, sur les campsites qui valent le coup… Il est déjà 13h30 quand nous partons enfin au volant de notre 4×4.

Je prends la conduite car nous sommes en ville, Ludo n’est pas forcément fan. Pour le coup, la prise en main est un peu compliquée : volant à droite, levier de vitesse à gauche (je le cherche dans la portière), les essuie-glaces que je déclenche à la place des clignotants à chaque fois que je veux tourner… et en plus le GPS à suivre. Résultat : premier virage à gauche, je finis sur la voie de droite et me fait klaxonner avant de comprendre mon erreur… Au bout d’une demi-heure, nous voilà enfin au centre commercial pour faire nos courses et trouver une carte SIM namibienne.

16h, nous pouvons enfin prendre la route. Avec le stress de la prise en main, je ne me sens pas de rouler comme prévu jusqu’au désert du Kalahari. Nous roulons donc 1h au sud de Windhoek pour se poser pour la nuit au campsite du Lac Oanab. Nous découvrons le confort des premiers campsites namibiens. Nous avons un emplacement au bord du lac avec de l’eau, de l’électricité, une salle de bains et un très bel abri. Une fois posés et les tentes de toit installées, nous expliquons aux enfants le circuit qui nous attend les prochaines semaines. Nous faisons un petit jeu, le Smile Life, le dîner et au lit. Cette journée nous a bien fatigués. La nuit fut bonne, les enfants valident le fait de dormir tous les 3 dans la même tente. Il faut avouer qu’aucun d’eux n’est serein pour dormir sur une tente posée au sol… Cela nous arrange bien car autant les 2 tentes de toit sont installées et désinstallées en 10 min, nous n’en dirons pas autant d’une tente au sol !! Nous prenons un copieux petit déjeuner préparé par le campsite et une dernière partie de Smile Life avant de reprendre la route.

Nous rejoignons le désert du Kalahari et testons nos premières pistes en 4×4. Jusque là des routes en gravier en très bon état, un peu de tôle ondulée qui fait vibrer le 4×4 mais c’est plutôt facile. Au fur et à mesure que l’on se rapproche du désert, la terre devient de plus en plus ocre. Comme nous sommes en saison des pluies et qu’il y a eu de fortes chutes courant janvier, le désert se colore aussi de vert. Les contrastes entre la terre rouge, la végétation verdoyante et le ciel bleu azur sont justes splendides. Nous arrivons au début de l’après-midi dans le campsite de Bagatelle Kalahari Lodge située dans une réserve privée en plein désert. Nous avons un emplacement à 1 km des lodges, seuls au milieu de la nature et de sa faune.

Nous déjeunons en mode pique-nique sur notre emplacement. Nous partons ensuite pour une petite ballade rapide dans les dunes, un crochet pour rejoindre la réception et profiter d’un après-midi piscine et massages !!! On utilise également le wifi, car on se rend compte qu’en Namibie, on va vraiment se déconnecter. Le réseau n’est pas terrible, très peu de data mobile en dehors des grandes villes, et le wifi se capte qu’au niveau des réceptions des campsites… Puis dîner à la nuit tombée avant de se coucher tôt car demain matin nous avons réservé une surprise aux enfants très tôt !

8h, tout le monde est debout, les tentes sont rangés, on est dans les starting-block à la réception du campsite. Nous sommes accueillis par un soigneur, d’origine suédoise et son assistante russe, pour aller nourrir… les guépards !!! Il s’agit de guépards récupérés dans la nature car sinon ils allaient mourir (comme par exemple des petits qui ont perdu leur mère). Ils sont parqués dans une grande réserve de 22 000 hectares pour 6 guépards. L’état namibien impose un minimum d’un hectare par guépard. Nous rentrons en 4×4 dans la réserve. Le soigneur fait courir les guépards derrière le 4×4 pour leur faire faire de l’exercice et rappeler leur vie sauvage à savoir chasser pour manger. Nous passons une heure avec eux. Le soigneur est un passionné, et on sent bien que les guépards sont vraiment entre de bonnes mains et ont une relation particulière avec leur soigneur. L’un des guépards communique avec lui, c’est assez amusant. Avec le plus ancien d’entre eux, nous sommes descendus du 4×4 pour aller le nourrir, c’est Ludo qui tenait la gamelle pas très serein 🙂 Nous apprenons que cet espèce est en danger, de plusieurs centaines de milliers, les guépards sont aujourd’hui 7 500 dans le monde. Ils étaient principalement tués par les fermiers qui protégeaient leur bétail. La Namibie a depuis équipé les fermiers d’un chien de grosse taille pour surveiller le troupeau et dès la 1ère année, le taux de guépards tués a chuté de 95% ! Nous passons un superbe moment et les enfants sont aux anges.

Après un petit café, nous repartons sur les routes. Le matin, nous allons à la réserve du Hardap où le guide nous promet un lac d’une couleur bleue intense qui contraste avec les paysages désertiques. Pour le coup, ce lac se révèle plutôt couleur boue, sûrement due aux récentes pluies. Nous faisons un petit tour en voiture, une rapide ballade à pied de 15 min car cela commence déjà à cogner fort.

Nous reprenons la route pour rejoindre Quivertree Camp près de Keetmanshoop. Avant l’entrée de la ville, il y a une halte police que Ludo a manqué de griller. Le policier mécontent nous arrête, nous demandant si on avait bien vu le stop… En fait, on ne comprenait pas d’où sortait ce policier au milieu d’une grande route où on ne croisait personne depuis des dizaines et des dizaines de km. Enfin après quelques mots échangés sur notre périple et notre destination, le policier nous laisse partir en nous souhaitant une bonne route. Nous arrivons dans l’après-midi au Quivertree Camp. Nous sommes un peu déçus par ce campsite. Déjà il est très cher et mal entretenu et en plus, les gérants pas très sympathiques noient le prix avec les tarifs d’entrée de leurs réserves privées… Enfin on oublie notre mécontentement, les enfants profitent de la piscine et on va faire un tour pour le coucher du soleil du côté de la réserve des Quivertree ou Aloe Dichotoma ou encore Kokerboom, un arbre typique du sud de la Namibie. Le soir, nous dînons à la nuit ce qui est une très mauvaise idée entre les moustiques, les mouches et les « trelles » (nom donné par les enfants pour une grosse sauterelle qui ressemble à une araignée et qui ne saute pas). Bref le repas n’est pas très agréable et les enfants ont vite envie de se réfugier dans la tente. Le lendemain matin, les douches ne fonctionnent pas (décidément ce camping est vraiment cher et mal entretenu). On déjeune à l’ombre d’un arbre et on file à la prochaine réserve.

Nous nous rendons ensuite au « Giants playground », la deuxième réserve du campsite que l’on a déjà payée. C’est une réserve un peu étrange avec un tas de monticules de rochers rouges. Les enfants s’en donnent à cœur joie pour grimper de partout. La ballade proposée est assez courte, nous faisons le tour en 20 min.

Nous reprenons alors la route en direction du sud. A Keetmanshoop, nous nous trompons de route et continuons sur la grande route menant jusqu’à la frontière sud-africaine. Finalement, la route est vraiment belle, et le détour en vaut la chandelle. Nous tentons de trouver l’ombre d’un arbre pour pique-niquer mais le coin est vraiment désertique alors on mangera avec la clim dans le 4×4 au milieu de la piste…

Nous arrivons en milieu d’après-midi à notre campsite, le Canyon Road, en plein milieu de la réserve de Gwondana. Ce campsite a des allures de far west américain. Nous y passons une agréable fin d’après-midi où nous rencontrons un couple de français en vacances pour 15 jours dans le pays.

Nous partons ensuite pour les prochains jours à la découverte du sud de la Namibie. A suivre…

2 commentaires sur « Nos premiers pas en Namibie »

  1. Bonjour Quel plaisir de suivre votre Road Trip de belles photos Vous avez bien raison d en profiter en famille Pour notre part nous voyageons depuis 2017 7 mois par an au Canada et États Unis Nous avons un visa B2 pour USA Nous avons un camping-car, remorque et une Harley Davidson à Montréal Nous devions repartir le 4 mai 2020 Mais avec la COVID date reportée et en plus j ai eu un grave accident de moto le 31 mai on m a refusé la priorité et je ne suis pas encore remise donc nous sommes pour le moment bloqués à la maison. Je voulais un petit renseignement sur votre blog sur WordPress est ce que vous payez une redevance Car je souhaiterai me faire un blog avec cette application car j avais une page Facebook qui m a été piratée et que Facebook m a bloqué donc j ai perdu toutes mes publications de nos voyages Merci pour votre réponse Bon voyage Marie Annick

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    1. J’ai pris initialement la formule la moins chère me permettant d’avoir un nom de domaine sans wordpress dedans : 4€ par mois. Je viens d’évoluer vers le forfait supérieur à 8€ par mois car j’ai dépassé la taille de la bibliothèque.

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